ERICK

Tu savais ta maladie cruelle, nous savions sa gravité.

Avec toi, jusqu’à hier encore, nous avons parlé, échangé, croisé nos regards.

Jamais tu n’as laissé filtrer l’ombre d’un découragement, d’une colère dans l’épreuve.

Discret dans ta souffrance, tu t’es oublié pour mieux servir les autres.

Ta force, ta combativité, tes convictions ont fait de toi un homme énergique, entreprenant, généreux et digne.

Toutes ces valeurs nous les avons découvertes au fil de nos rendez-vous réguliers, elles continueront à nous accompagner comme un exemple.

Le chagrin de te perdre ne doit pas nous faire oublier le bonheur de t’avoir connu.

Fabien Larrivière, Ingrid Keilen, Jacqueline Laclau, Jean Lafargue, Dominique Lalanne, Serge Martin, Marie-Luce Musel, Bernadette Prada, Patrick Peyré-Poutou, Michel Sidoli.

En ces moments douloureux, nous avons une pensée particulière pour tes proches, ta famille et tes deux grands enfants.

Demande de création d’une AP/CP pour les travaux d’accessibilité et de sécurité incendie à l’école de Départ

Vous trouverez ci-dessous le courrier adressé le 14 octobre à M. le Maire par notre courant majoritaire -représentant 1/3 du conseil municipal de la ville d’Orthez- lui demandant de mettre à l’ordre du jour du prochain conseil une délibération permettant d’engager les travaux d’accessibilité et de sécurité incendie à l’école de Départ.

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« Commémorations et vie politique : s’unir autour des valeurs de la République », par Marie-Luce MUSEL (qui vient de rendre sa délégation à M. le Maire)

 Retour sur la décision de Marie-Luce MUSEL de remettre sa délégation relative aux « commémorations et jumelages » en ce début de semaine.

En 2014, Monsieur Le Maire a délégué à des colistiers un certain nombre de missions.  Marie-Luce MUSEL  a accepté une délégation autour des « commémorations et jumelages ».

Il y a quelques jours, elle adressait un courrier à Monsieur Le Maire pour marquer sa désapprobation concernant une décision envisagée par M. Darrigrand, et indiquait son souhait de démissionner de sa délégation.

Retour sur les faits, avec Marie-Luce MUSEL

« Après avoir exploré les deux champs de ma délégation, j’ai concentré mon travail sur le champ commémoratif. Le jumelage n’était pas une priorité pour M. le Maire et, par ailleurs, il nécessitait un budget que nous n’avions pas.

Dans une délégation pour laquelle le maire me donnait carte blanche, il me fallait trouver ma place, définir des axes de travail et mon rôle, entre Bernadette PRADA, correspondant défense, élue par le conseil municipal d’Orthez (le correspondant défense a pour mission officielle de développer le lien armée-nation et promouvoir l’esprit de défense ; il est l’interlocuteur privilégié des autorités civiles et militaires du département et de la région et s’exprime sur l’actualité défense, le parcours citoyen, le devoir de mémoire), et Bernard MELIANDE, le maître de cérémonie  (fonction qui consiste à mener les cérémonies le jour même de la cérémonie : veiller au bon déroulement des cérémonies et faire respecter le protocole, ce que fit remarquablement M. CUYEU pendant de nombreuses années).

Dans un 1er temps,  j’ai mené un diagnostic de situation, pour mieux comprendre le fonctionnement et les enjeux autour des manifestations commémoratives à Orthez : un document de synthèse sur les Cérémonies à ORTHEZ  été remis au maire en septembre 2015.

Puis lors d’une réunion avec les associations de mémoire, je définissais ainsi mon rôle en tant que déléguée aux commémorations :

  • organiser les cérémonies en amont, de façon à donner au maître de cérémonies tous les éléments lui permettant d’officier dans les meilleures conditions, c’est-à-dire :
  • faire remonter les besoins pour les cérémonies auprès de la Directrice Générale des Services,  qui fait ensuite le lien avec les différents services impliqués (communication, services techniques, service financier..),
  • faire le lien avec l’Harmonie Municipale
  • préparer les textes introductifs pour le maître de cérémonie et les textes destinés à informer les citoyens sur le sens de  la commémoration.
  • prévoir l’organisation des pots ….
  • Représenter le Maire auprès des associations d’anciens combattants et de mémoire, notamment avec le Comité d’Entente qui les représente,

Monsieur le Maire m’a, par ailleurs demandé de travailler autour d’un projet de commémoration du  Centenaire de l’Armistice du 11 novembre 1918.

En dépit de l’éclatement de la majorité, et malgré mes choix politiques (je n’ai pas adhéré aux décisions du Maire concernant la destitution de ses adjoints), j’ai néanmoins poursuivi  ma mission.

Pourtant, je viens de marquer mon désaccord devant les restrictions du rôle du correspondant défense dans les cérémonies commémoratives envisagées par le Maire.

En effet, M. le Maire souhaitait s’entretenir avec moi du retrait à Bernadette PRADA, correspondant défense, de tout rôle actif dans le protocole (lecture du message du Ministre, dépôt de gerbe).

Dans un courrier , j’ai indiqué à monsieur le Maire que «  nos différents ne doivent en aucun cas apparaître dans des moments où l’on se réunit pour se recueillir autour d’événements marquants et douloureux de notre histoire » et que « en tant que maire, se joindre à un adversaire politique pour honorer les combattants de 14/18,  ce n’est pas ni de « l’hypocrisie », ni manifester « une entente artificielle et fausse » …. mais c’est  assumer son rôle de représentant des citoyens ».

Dans un contexte politique difficile, tant au niveau local que national, il me semble, justement, que c’est autour de moments historiquement forts que nous devons être capables de dépasser nos différents, aussi tranchés soient-ils.

Les valeurs essentielles doivent s’imposer.

Je souhaite néanmoins continuer à travailler pour la ville, à m’investir pour les associations et à faire vivre le devoir de mémoire ».

Marie-Luce MUSEL, conseillère municipale

Avant de se voir confier par délégation les commémorations, Marie-Luce Musel a été membre de l’association « Ensemble pour la paix ». Elle est aussi agrégée d’histoire.

Courrier de la Préfecture relatif à la subvention du FISL pour les travaux à l’école de Départ: la subvention n’a jamais été « gelée ».

Contrairement à ce qu’ont affirmé M. le Maire et plusieurs de ses adjoints le 19 septembre dernier lors du Conseil Municipal, à aucun moment la ville n’a « perdu » le bénéfice de la subvention du FISL (les travaux doivent démarrer dans les 2 ans comme nous l’avions dit, et s’achever dans un délai de 4 ans, voir courrier ci-joint) qui peremet à la ville de bénéficier de près de 80000 euros pour la réalisation des travaux de l’école de Départ sur une enveloppe de 271000 euros.

Le lendemain du conseil, mardi 20 septembre, M. le Maire jugeait pourtant urgent de stopper certaines missions de maitrise d’oeuvre (Ordre de Service d’interruption de marchés de maîtrise d’oeuvre), Mme la DGS indiquant le même jour à M. SIDOLI, conseiller en charge des grands travaux, que les services de la Préfecture avaient « gelé » le dossier de subvention.

– Après la « mauvaise surprise » invoquée par le maire de l’enveloppe qui s’envole au dernier moment (sic !) pour faire voter dès septembre une décision modificative du budget, aujourd’hui, par ce courrier, nous avons désormais la preuve que la subvention n’a JAMAIS été « gelée » par la Préfecture, comme ont pu le laisser entendre le même adjoint aux Finances et Mme La DGS.

M. le Maire ferait donc bien, dès à présent, de lancer les travaux prévus.

Et il serait aussi judicieux d’anticiper les choses afin de candidater à l’obtention d’une nouvelle subvention du FISL, puisque ce dernier a été reconduit pour l’année 2017 (comme évoqué dans un précédent article sur ce blog).

En conclusion, ce n’est pas la nécessité des travaux prévus dans une école de la ville qui est remise en cause par la majorité des élus municipaux (bien au contraire !),  mais c’est bien tout le flou (« mauvaises surprises », délais inexacts ou informations erronées) entourant la préparation de cette Décision Modificative du budget qui a été rejeté.

Ci-dessous, le courrier reçu de la Préfecture.

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La Délibération du 19 septembre, relative aux travaux de Départ :

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Communiqué suite à l’élection des membres de la commission consultative du dimanche 9 octobre à Sainte Suzanne

Suite aux résultats de la consultation de Sainte Suzanne -élection des 3 membres de la commission consultative-, les élus du groupe majoritaire mené par Fabien Larrivière constatent le désir des Saint Suzannais de retrouver leur autonomie. Plus de 430 voix sur les 453 votes exprimés se sont portés sur les candidats favorables à la défusion.

Il est regrettable que M.Le Maire ait traité par un mépris permanent, non seulement Sainte Suzanne, mais aussi les élus de sa majorité qui ont demandé dès le début du mandat de se pencher sur ce sujet.

Dans des communes aujourd’hui liées dans des intercommunalités fortes de compétences toujours plus nombreuses, les relations entre Orthéziens et Saint Suzannais ne pourront désormais que se poursuivre dans la clarté et l’intérêt commun de notre territoire, dans des relations de bon voisinnage.

Loin de tout enjeu ou calcul électoral.

Nous nous étions engagés à respecter la démocratie, c’est ce que nous ferons lors de l’avis qui nous sera demandé au prochain Conseil Municipal.